Quelles solutions face à la baisse du reach ?
La baisse du reach sur Facebook alimente de nombreuses conversations depuis plusieurs mois. En effet nombre d’entreprises se sont lancées tête baissée dans une course aux fans en quête de popularité. Mais qu’en est-il vraiment ? Le community manager est-il condamné à payer pour obtenir de la visibilité envers sa communauté ?
Un reach qui s’effondre signifie-t-il la mort du Community Manager ?
Le groupe Ogilvy vient de révéler une étude (portant sur 48 millions de fans et plus de 100 pages de tailles différentes) sur l’analyse du reach organique de Facebook, où leur conclusion est sans appel : le reach de Facebook va prochainement atteindre 0.
En moins de 5 mois, le reach organique moyen est passé de 12,05% en octobre 2013 à 6,15% en février 2014. La baisse est encore plus importante pour les « grosses pages » qui ont toujours eu des reachs plus faibles. Celui-ci est passé de 4,04% à 2,11% pour la même période.
Ces constatations impliquent plusieurs conséquences : une baisse de la visibilité, une perte de contrôle sur la communauté de fan et la remise en question des marques et de leur Community Manager.
Facebook va-t-il devenir à terme une plateforme ou va-t-il falloir payer pour exister ?
Un évolution du business model
Aujourd’hui, une page se tourne sur Facebook, avec la fin de l’apparente gratuité dont il bénéficiait. Il s’attaque désormais au portefeuille des entreprises en les poussant à payer pour rester visible. Le simple fait de devoir payer, va pousser les entreprises à revoir leur fonctionnement et leur stratégie digitale. Ainsi le marketing digital va occuper une place de plus en plus importante au sein de l’entreprise, ainsi que la sensibilisation au rendement de la structure dans laquelle le community manager évolue.
Gratuit ou payant, la finalité pour les entreprises reste la même : être connu, être lu et être partagé pour améliorer sa présence, sa fiabilité, son expertise et vendre ses services.
Le marketing digital va prendre une part de plus en plus importante, ainsi que la sensibilisation au rendement de la structure dans laquelle le community manager évolue.
Une solution est possible : le digital content
Pour réussir à passer outre cette monétisation du reach, nombres d’entreprises vont devoir adapter leur stratégie digitale. Et notamment transformer leur objectif, à savoir la course aux fans vers une qualité et un taux d’engagement de la communauté.
Pour parvenir à ce changement, la mise en place d’une stratégie de contenu liée à une stratégie de marque est la mieux placée pour réussir. Le contenu est approprié, suit les tendances actuelles et surtout prouve la valeur des marques en tant qu’éditeur.
Une seule règle à respecter : être pertinent.
Les conditions de réussites sont aux nombres de deux :
- publier moins afin de donner du temps et des ressources pour plus d’engagement et plus d’interaction avec la communauté,
- publier le contenu de façon espacé à plusieurs dates, en prenant le soin de changer le titre, le teaser, l’image du contenu, etc. Il faut s’adapter à la communauté.
Comme le précise Laurent Bour dans son article du 13 mars :
"Social Dynamite a pour but de générer du partage et du like sur ses réseaux sociaux, selon un scénario à renseigner au préalable. Social Dynamite est donc une solution à retenir pour le community manager, ou tout autre profil désireux de se faire connaître !"
Lien vers l'étude d'Ogilvy et vers l'article de Laurent Bour.
Crédit photo : BigStock
Social Dynamite est un Cabinet de Conseil en Stratégie Digitale, éditeur d’une solution éponyme qui démultiplie la diffusion des messages des marques via les réseaux sociaux. Pour en savoir plus, vous pouvez :
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