6%, ce serait le chiffre des salariés se sentant "engagés" selon une récente étude du cabinet Gallum. Même si le chiffre fait débat au sein de la communauté il n'en reste pas moins qu'il est révélateur d'un problème qui coûte cher aux entreprises : 13 440€ en moyenne par an et par salarié. Mais derrière ces chiffres et cette notion de désengagement que se cache-t-il ? 

Le désengagement se traduit par un manque d'intérêt, un manque d'envie mais aussi par un manque d'investissement au sein de l'organisation. On ne peut pas créer de solution miracle applicable à l'ensemble des salariés en espérant que cela fonctionne car le problème n'est pas simple. Il est le fruit de problématiques liées à l'affectif, à la morale mais aussi aux priorités de chacun.

Laura Chikli, auteur de l'article, nous explique à travers 4 points les axes à développer. 

Pour que l'engagement ait lieu, l'entreprise, selon Laura Chikli, devrait prendre en main la qualité de vie au travail, cela passe par le développement du télétravail, la mise en place d'espace de détente mais aussi par la déconnexion le soir et le weekend afin de permettre aux collaborateurs de prendre du temps pour eux. Il est aussi nécessaire de faciliter les évolutions et encourager la transparence des procédures de mobilité interne. De plus les managers doivent être formés à l'écoute et à l'accompagnement afin de stimuler l'engagement au sein de l'entreprise via des "feebacks permanent" notamment. Enfin, l'engagement vient aussi de la volonté des salariés, il doit faire suite à une culture de l'entreprise qui passe par une valorisation des initatives personnelles. 

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