Les influenceurs... bénévoles de la communication ?
Ce mode de communication est très apprécié et suivi par les consommateurs. La raison principale est que ces influenceurs donnent une impression de proximité. Les consommateurs font plus volontiers confiance aux avis émis par ces influenceurs, plutôt qu’à une publicité de la marque. Avant d’être sur les réseaux, ce sont des clients comme nous tous.
Avec l'essor de cette nouvelle communication, certains de ces influenceurs deviennent de vrais médias, de vraies célébrités, et peuvent gagner leur vie grâce à ces présentations de produits. Cependant, en France, moins de 10% d'entre eux vivent de leurs activités sur les réseaux. Ce qui signifie que seule une minorité peut en vivre confortablement et exclusivement, et que la grande majorité peut être comparée à des bénévoles, des stagiaires non-payés.
C'est d'abord une présence longue et soutenue sur les réseaux sociaux qui permet de se créer, petit à petit, un bon réseau de followers. En effet, il n’est pas rare de devoir travailler plusieurs années sur son image de marque pour accéder aux partenariats rémunérés, qui peuvent drastiquement différer d'une marque à l'autre et être de nature totalement différente. Avoir un bon niveau de vie peut alors s'avérer compliqué quand on sait que la contrepartie s'effectuera plutôt en produits...
D’autre part, essayer de se servir de cette visibilité sur les médias pour trouver un "job de rêve" peut être tentant, mais les débouchés sérieux sont rares.
Les réseaux sociaux sont donc une réelle opportunité pour les marques, et sûrement moins pour les influenceurs.
Extrait de l’article publié sur start.lesechos.fr/
Cela fait plusieurs années que les marques utilisent un nouveau canal de communication : les influenceurs. Parmi ces jeunes blogueurs, certains deviennent célèbres et riches, mais la majorité travaille presque gratuitement, ce que dénonce une chercheuse américaine.
Etre payé pour poser dans un maillot de bain de marque sur la plage et poster la photo sur Instagram, le job de rêve ? Pas si l’on en croit la chercheuse américaine Erin Duffy, qui a publié un livre intitulé “(Not) getting payed to do what you love”, dans lequel elle dénonce l’attitude des marques vis-à-vis des “influenceurs” avec qui elles travaillent.
Caroline, Responsable Editoriale