RGPD et e-mailing, les bonnes pratiques

Obtenir le consentement explicite de l’abonné, faciliter sa désinscription, favoriser l’exercice de ses droits… Le règlement européen exige de l’expéditeur d’un e-mailing de nouveaux gages de transparence.

Un e-mailing contient des informations personnelles, à minima le nom, le prénom et l’adresse mail du destinataire. À ce titre, le règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), introduit de nouvelles exigences pour le responsable de ce type de traitement mais aussi pour les sous-traitants.

Le RGPD place le consentement de l’individu au cœur de son approche. Il doit être clair, explicite et sans équivoque. L’entreprise qui recourt à des bases de données achetées doit s’assurer de la loyauté de la collecte et de la véracité des données. En ce qui concerne les bases de contacts existantes, le RGPD sera l’occasion de procéder à un nettoyage. Les abonnés présents sont-ils bien actifs et engagés ? Pour la Cnil, les coordonnées d’un contact qui ne répond à aucune sollicitation depuis trois ans doivent être supprimées.

Pour aller plus loin, cet article vous donne quelques bonnes pratiques afin d’être conforme au RGPD.

Le gouvernement français souhaite avoir sa propre messagerie securisée

Le secrétaire d’État chargé du numérique Mounir Mahjoubi, a annoncé le vendredi 13 avril, la création d’une nouvelle application cryptée, vouée à remplacer Telegram qui est utilisé par de nombreux hommes politiques français pour s’assurer de la confidentialité de leurs messages.

L’application qui est actuellement en phase de test depuis plusieurs mois, sortira à l’été prochain et s’adressera d’abord aux ministres, puis aux fonctionnaires de l’administration française et des collectivités territoriales. Les députés et sénateurs n’y auront quant à eux droit que plus tard.

Ce projet d’application a été suscité par les inquiétudes autour de la messagerie Telegram et des risques liés au piratage des données. En effet, celle-ci, créée par un entrepreneur russe, est très utilisée par les hommes politiques français, car une fonction permet de crypter les messages envoyés à une personne de bout à bout. Ainsi, seul l’émetteur et le destinataire d’un message peuvent le lire lorsque cette fonction, nommée “secret chat” est activée.

Toutefois, les autres messages envoyés à travers l’application passent par les serveurs de l’entreprise, et sont donc susceptibles d’être piratés, ou bien manipulés par Telegram. C’est pour éviter ce risque que le gouvernement a mis en oeuvre son propre projet.

Yuka, l'appli qui vous aide à mieux manger

C'est le défi quotidien du consommateur soucieux de son alimentation. Comment déchiffrer ce qui se cache derrière les sigles et les obscurs tableaux nutritionnels des étiquettes ?

En France, l'Etat a bien décidé la mise en place d'un affichage couleur simple, le Nutri-score. Mais vous le croisez peu dans les rayons : son utilisation a été rendue facultative, sous la pression des lobbies de l'industrie alimentaire.

Il est aujourd'hui possible de dépasser ce blocage. Depuis 2016, l'application gratuite pour smartphone Yuka permet de déchiffrer rapidement les étiquettes. Dans cet article, Julie Chapon, cofondatrice de Yuka, vous explique l’idée et le fonctionnement de l’application.