Avocats digitaux de marque et crowdspeakers : quelles différences ?
Qu’est-ce que le crowdspeaking ?
On ne présente plus les plateformes de crowdfunding sur lesquelles sont présentés de multiples projets qui appellent au financement spontané de particuliers, sur la base de leur bonne volonté. Le crowdspeaking (littéralement "le discours de foule") s’appuie sur le même processus : des plateformes web sur lesquelles plusieurs jeunes projets sont présentés, et attendent d’être boostés grâce à l’implication des internautes. Sauf qu’ici on ne compte pas sur l’argent, mais sur la portée sociale media des individus, pour opérer une levée de fonds communicative.
A l’heure du tout connecté, rares sont les individus qui ne possèdent pas au moins un compte sur l’une des plateformes sociales phares de la webosphère. Il suffit d’un compte Facebook, Twitter, Google+ ou de disposer d’une liste de contacts mail, pour devenir un porte-parole digital potentiel, donc posséder un certain pouvoir de viralité.
Le principe des plateformes de crowdspeaking est simple : le créateur de la campagne détermine un certain nombre de personnes cible qui doit s’inscrire sur la plateforme avant une date limite. Si le nombre est atteint, le message sera diffusé sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Tumblr, LinkedIn). Comme l’explique Bernard Lamailloux dans cet article pour formerplushaut.com, participer à une campagne de crowdspeaking revient à inviter l’ensemble de vos « friends » et autres « followers » à soutenir votre cause en vous autorisant à poster votre message via leurs comptes respectifs, le but étant de créer une vague virale beaucoup plus visible qu’une cascade de re-partages ou re-tweets.
Quelles différences avec les porte-paroles digitaux ?
Une campagne de crowdspeaking se programme sur un temps donné, au bout duquel une explosion simultanée de posts envahira les différents réseaux sociaux des crowdspeakers, afin d’optimiser la notoriété d’un projet, en termes de référencement naturel et de visibilité social media. Elle permet donc de déclencher une seule opération de social media marketing, à l’image d’un buzz, afin de faire connaître un projet au plus grand nombre.
La « brand advocacy » elle, se joue sur le long terme. Elle repose également sur la bonne volonté des avocats de marque, qu’ils soient internes (employés) et externes (influenceurs et clients). Elle s’inscrit dans une démarche de digitalisation de l’entreprise qui souhaite développer sa présence web, démultiplier son influence, sa visibilité, sa notoriété, et gérer sa e-réputation. Elle s’appuie sur le personal branding de ses salariés, c’est-à-dire leur réputation et influence en tant qu’acteurs de leur marché. A travers leurs différents comptes sociaux, l’entreprise diffuse des contenus à valeur ajoutée qui lui permettront de se positionner en tant qu’experte sur son marché, dans l’optique d’attirer des clients potentiels. (voir notre article sur le social selling).
Crédits Photo : BigStock
Social Dynamite édite une solution dédiée à la diffusion des contenus des marques sur les réseaux sociaux. Notre objectif : développer l’influence digitale des marques et leur visibilité sur le web au sein d’un processus structurant. Pour en savoir plus, vous pouvez :
- Découvrir nos outils
- Demander une démonstration
- Télécharger notre livre blanc : Comment construire sa stratégie de contenu ?