La reconnaissance faciale : un outil discriminant ?
Une étude qui suscite le débat sur le caractère inclusif des programmes de reconnaissance faciale. Elle a été réalisée par une équipe de recherche du MIT, dirigée par Joy Buolamwivi. Les travaux ont été menés sur trois logiciels de reconnaissance faciale des entreprises américaines Microsoft, IBM et la société Chinoise Megvii. Les tests ont été réalisés sur un panel de 1270 personnes, hommes et femmes provenant de pays africains (Afrique du Sud, sénégal et Rwanda) et trois pays européens (Finlande, Islande et Suède).
Constat, les trois outils ont identifiés plus facilement les hommes que les femmes. Quand la couleur de peau est prise en compte, les différents programmes sont plus efficaces lorsqu’il s’agit des personnes blanches.
Ce n'est pas la première fois que ce défaut est pointé du doigt, mais il a rarement été mis en avant aussi scientifiquement. Il y a deux ans, un magazine américain (The Atlantic) avait notamment souligné que dans le sens inverse, les systèmes de reconnaissances faciales en Asie arrivaient mieux à identifier un sujet asiatique qu'européen.
extrait de l’article sur lemonde.fr
Lorsqu’il s’agit de reconnaître le genre d’un homme blanc, des logiciels affichent un taux de réussite de 99 %. La tâche se complique lorsque la peau d’une personne est plus foncée, ou s’il s’agit d’une femme.
Responsable éditorial de la marque média Social Dynamite