Décryptages et prospectives des usages de l'influence collective

24 sept. 2018

Tom Lowe
24 sept. 2018

Pour en finir avec la fausse influence en ligne

Il y a quelques mois, le directeur marketing d'Unilever, Keith Weed, lancait l’alerte sur la détérioration du marketing d’influence. Dans son viseur, l’augmentation d’achats de followers par les influenceurs et l’usage de « bots » pour augmenter artificiellement l’engagement.

Cet article anglophone de marketoonist.com nous a fait sourire à contrecœur, car il pointe le doigt avec humour sur un problème émergent du marketing à l’ère du social media : la fausse influence en ligne.

En effet, de nombreux comptes sur les réseaux sociaux affichent un nombre de likes, contats, bien trop élevés par rapport à l'engagement réel suscité. La faute à ces influenceurs qui achètent de plus en plus de faux followers en ligne pour faire de l'oeil aux marques, toujours plus friandes du marketing d'influence. Et on observe la même tendance avec des tweets artificiellement gonflés à l'aide de dizaines de retweets de la part de comptes robots, des bots.

"Qui a besoin de clients quand on a des amis, des fans et des followers ?"

«Nous devons prendre des mesures urgentes maintenant pour reconstruire la confiance (avec les audiences) qu’elle ne disparaisse pour toujours […] Il s’agit d’un problème profond et systématique, un problème de confiance qui menace fondamentalement de saper la relation entre les consommateurs et les marques… » affirme Keith Weed, directeur marketing d'Unilever,  leader mondial sur le marché des produits de grande consommation. 

Pour lui, la décision est sans appel : c’est aux marques autant qu’aux plateformes qu’appartient la responsabilité de résoudre ce problème, en évitant les engagement trompeurs, sensibilisant les marques et influenceurs à l’utilisation de pratiques douteuses, et plus généralement à produire des contenus de qualité avant de chercher la viralité à tout prix.

Les audiences ne sont pas dupes, et les entreprises doivent amorcer leur transition des stratégies de paid influence vers du owned et earned influence : acquérir de la visibilité gratuite et des leads via l’influence de leur marque sur les médias et non grâce à des achats publicitaires. 


Lisez l’article complet ici (avec d'autres comics comiques)

Thomas Begueria

Responsable éditorial de la marque média Social Dynamite.

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